Aïssa Menadi (président de l’USM Annaba)
«Bâtir une grande équipe»
Fou de foot, Aïssa Menadi, avant de prendre le prestigieux club de la Coquette, avait déjà décroché deux accessions consécutives avec l’UMS Dréan. Cette saison, une fois élu à la tête de l’USM Annaba, Menadi ne cesse de surprendre et d’enthousiasmer, en tout cas de faire parler de lui. C’est un homme nouveau qui s’est mis en place et qui a donné naissance à une nouvelle société, à un monde meilleur à Annaba ainsi que sa région. A six journées de la fin de l’exercice 2006/2007 de la seconde division, et en collaboration avec un collectif de charme et à leur tête son président, M. Ismaïl Kouadria, Menadi a réussi à faire accéder l’USM Annaba au palier supérieur. C’est une réussite hors du commun depuis la création du club.
Il est en communion avec les syndicalistes du Mitall Steel, les supporters, les entrepreneurs, pour lui la stabilité seule payante. Il ne compte s’arrêter en si bon chemin, le boss annabi veux accélérer le progrès par un taux montant le retour au bon sens mis en projet afin de jouer les premiers rôles en DI. Menadi, l’homme de toutes les réussites, est capable de nous étonner encore car du syndicalisme, au football pour entrer dans la politique en se portant candidat aux élections législatives du 17 mai prochain. Ecoutons-le :
M. Aïssa Menadi, cette saison sous votre coupe l’USMAn a réussi à coiffer tout le monde au poteau. Que pensez-vous ?
Effectivement, on a souffert avant d’arriver à cueillir ce fruit. On a hérité d’une situation catastrophique.
Ce qui nous a poussés à mettre tous les moyens humains et matériels à la disposition du club. Maintenant, il nous reste de payer la 3e tranche de la prime de signature en plus des six matches qui nous restent. Il nous faut 6 milliards pour régler cette situation.
Pouvez-vous nous dire la somme globale dépensée depuis le début de la saison jusqu’à la fin ?
La somme, avec laquelle nous avons géré le club, est de l’ordre de 24 milliards de centimes. Mitall Steel nous a donné plus de 17 milliards sans oublier les sponsors comme «Fertial» qui nous a sponsorisés avec 1 milliard 500 millions, puis le groupe SIDER.
Il vous reste six rencontres en DII, est-ce que vous comptez continuer sur ce rythme ?
Tout le monde est conscient de la tâche et on est condamnés à rafler tous ce qui se trouve sur notre chemin pour assurer le titre de champion.
Vous voilà parmi l’élite. Pensez-vous d’ores et déjà à la saison prochaine ?
Oui, l’entraîneur Latrèche est reconduit.
Pour ce qui est de l’effectif, c’est à lui de voir les lacunes pour ramener d’autres éléments.
Tout d’abord, on a commencé à négocier avec nos joueurs qui sont en fin de contrat. Je compte mettre tous les moyens à la disposition de l’entraîneur pour bâtir une grande équipe digne de la ville de Annaba, afin de jouer les premiers rôles.
Si vous êtes dès maintenant sur le marché de transferts, pourriez-vous nous dévoiler la liste des joueurs contactés ?
On a contacté uniquement les joueurs en fin de contrat avec leur club dans le but de ramener ce qui nous manque.
On cite Amroune, Berramla, Zidane, Yacef, Hemani, Maïza, Achiou, Bensegheir, Boucherit, Gaouaoui, Berradja, Bouchira, Metref, Bouacida, Ghazi, Bouguèche, Hamlaoui, Abdeli, Djediat, Ouznadji, deux Africains et un Roumain.
Etant donné que vous avez une responsabilité de diriger le club en première division, qui vous a poussé de vous porter candidat aux élections législatives ?
Pour la simple raison, défendre les droits du club à plus haut niveau et rien d’autre.
Un mot de la fin.
Je déplore l’attitude des responsables locaux qui n’ont jamais aidé le club, pire encore, la subvention votée en novembre qui est de l’ordre de 1 milliard 500 millions est toujours bloquée.
El Moudjahid